Editions : JC Lattès
Parution : 2010
Pages : 203
ISBN : 978-2-7096-3322-2
4ème de couverture :
A seize ans, Amélie est brutalement happée par une maladie viable mais incurable : le diabète insulinodépendant.
Celle que son père, cinéaste et écrivain de renom, surnomme affectueusement « Dame Langouste » ne se supporte pas, et déteste ce qu’elle considère comme une maladie honteuse. Pour continuer à vivre, elle se ment, joue avec le feu, oppose folie à la réalité cuisante et lance un vrai pied de nez à son diabète.
Au-delà du parcours sensible d’une jeune femme qui apprend à grandir, ce récit dessine aussi le combat contre une maladie d’autant plus insidieuse qu’elle est invisible.
Mon avis :
Je remercie particulièrement les Editions JC Lattès et le forum Livraddict pour ce partenariat!
Ce livre est authentique, et touchant. Dès les premières lignes du livre, il nous prend aux tripes. J’ai été touchée par la description d’une crise d’hypoglycémie. Le style de l’auteur est incroyable pour nous faire partager ses émotions. Lorsque ça ne va pas, les phrases sont courtes, elles s’accélèrent, haché de virgule… Et lorsque l’auteur nous fait partager ces vacances ou des moments plus gai, le style d’écriture change, les phrases sont construites et normales.
Voici la phrase qui m’a fait basculer dans ce roman, sans le lâcher : « Je viens d’avoir une hypoglycémie terrible, pas la première, pas la dernière. Je suis diabétique de type 1, droguée aux shoots quotidiens d’insuline. »
J’ai beaucoup aimé l’écriture de l’auteur, qui transpire la vérité. Amélie nous dit les choses tels qu’elles sont, elle ne prend pas de gants. Toutes ses phrases sont franches et sans détour. Elle a évolué dans un milieu bourgeois, côtoyant des gens huppée et bien élevé. Pourtant dans ce livre elle ne sera pas tendre avec eux.
J’ai trouvé ce livre brouillon, nous passons de ces 18 ans, à ces 30 ans, à ses 22 ans, puis de nouveau plus. Tous les épisodes de sa vie sont mélangés. Cela nous montre dans l’état que la propulsé la maladie. Après avoir découvert ce diabète, sa vie est devenue brouillon. Phase de maladie, d’hôpitaux, phase de bonheur en vacance, maladie, déboire, court bonheur… Durant tout le roman, on peut se demander « mais où va nous mener ce roman ? ». J’avais un peu peur de la fin, et pourtant je suis contente après avoir tourné la dernière page. L’histoire n’est pas finie et nous redonne le sourire après tous ces malheurs.
J’ai beaucoup été intrigué par la 1ère de couverture, et j’ai découvert un paragraphe, qui pour ma part, colle tout à fait à ce dessin, et à tout le roman :
« A partir de là j’ai trainé une « aura » de Miss catastrophe. J’ai d’ailleurs fait, par la suite, de nombreuses autres chutes, plus ou moins conséquentes, maladroite par essence. La fille qui ne tient jamais sur ses talons aiguilles, une filles un peu bancale, qui ne voit pas clair et redoute le regard des autres… »
Pour terminer, j’ai beaucoup apprécié ce roman. Il est différent de ce que je peux lire d’habitude. Une sorte d’autobiographie romancé qui se veut noire et qui ne met pas forcément en avant son auteur. Tout simplement un roman VRAI, qui nous touche. C’est un roman qui peut être une lueur d’espoir pour d’autres personnes malade ; le bonheur n’est jamais loin, il ne faut jamais baisser les bras.
Les éditions JC Lattès
Le forum Livraddict