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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 09:15

Passe-un-ange-noir.jpg

 

Poche : 157 pages

Editions : Mercure de France (2010)

Collection : Folio

ISBN : 978-2070422715

 

4ème de couverture :

"Elle, quinze ans et quelques poussières de semaines. Moi, pas loin des soixante-dix-huit. Je pourrais être son grand-père et même son arrière-grand-père : un drôle d'attelage que nous formons tous les deux". Tous les jours, Andres Soriano, perclus d'arthrose, se poste sur le banc de l'abribus de la ligne numéro 15. C'est là qu'il rencontre Milush, une adolescente au drôle de prénom. Malgré la disparité de leurs âges, les lourds secrets de famille, les peurs et les peines, une amitié hors du commun va naître entre la gamine impertinente et le vieil homme - une complicité qui illuminera leurs existences.

 


 

 

Mon avis :

Ce livre narre une touchante relation entre une fille de 15 ans et un grand-père de 78 ans ! Chacun des personnages avec une vie totalement différente vont se lier d’une véritable amitié, non comprise de tous.

 
Nous découvrons leurs peines passées, présente, et ce qui les unie. Ce livre est écrit par alternance de narration entre plusieurs personnages, et j’ai beaucoup apprécié les pensées des personnages secondaires. On ne peut que se prendre de sympathie pour tous ces personnages.

C’est une histoire sans prétention, qui montre un bout de vie de personnes qui pourraient être nos voisins !

C’est une écriture simple, fluide. Un livre petit, mais touchant.

Je ne connaissais pas cet auteur que j’ai découvert en librairie (le titre du livre m’a interpellé), mais pourquoi ne pas lire un second livre d’Anne Bragance.

 

 

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 21:05

Lelegance-du-herisson.jpg

 

 

Broché: 359 pages

Editeur : Editions Gallimard (2006)

ISBN-13: 978-2070780938

 

4ème de couverture :

"Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l'image que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants. Je m'appelle Paloma, j'ai douze ans, j'habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Comment est-ce que je le sais? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C'est pour ça que j'ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai. "

 


 

Mon avis :

J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce livre. Le style d’écriture n’est pas fluide et facile à lire. Le texte est très construit, très réfléchit et avec certains mots compliqués. C’est un livre « trop » bien écrit. Au départ ça peu nous rebuter, mais après quelques chapitres, je me suis habituée au style et j’ai pu enfin apprécier la lecture. Il ne faut pas se décourager pour lire ce livre et surtout pouvoir être bien au calme et pouvoir se concentrer. On ne peut apprécier ou non cette lecture qu’après l’avoir lu en entier.

Pour l’histoire, ne vous attendez pas à de l’action ou des rebondissements à la pelle. C’est surtout une histoire qui nous pousse à la réflexion. Je me suis replongé dans mon année de baccalauréat et mes cours de philosophie. Mais c’est avant tout de la réflexion sur la vie elle-même ; « pourquoi sommes-nous ici », « pourquoi vivre ? Pourquoi mourir ? » « Quelle importance a réellement notre vie et ce que nous en faisons ? » « Quel est notre but dans la vie ? »… Ce livre m’a amené à réfléchir. De belles pensées et de beaux moments dans ce livre, certains passages sont des délices.

J’ai apprécié ce roman, surtout les références artistiques (musicales, filmiques,…). Il m’a paru long au départ, mais à la fin tout s’accélère. Pour ma part j’ai adoré le personnage de la jeune fille Paloma et de M. Ozu. J’ai moins accroché avec Mme Michel mais la fin du livre est très réussit. Tous ces personnages sont atypiques.

Mise à part l’histoire, j’aime beaucoup le titre du roman, c’est ce qui m’a le plus interpellé au départ et qui m’a donné envie de lire ce livre.

Je remercie ma belle-maman pour cette découverte !

 

 

Citations :

« Si tu oublies le futur, tu perds, le présent »

« Toujours avoir en tête la maison de retraite pour se dépasser chaque jour, le rendre impérissable. Gravir pas à pas son Everest à soi et le faire de telle sorte que chaque pas soit un peu d’éternité. Le futur, ça sert à ça : à construire le présent avec des vrais projets de vivants. »

« …Elle a l’élégance du hérisson : à l’extérieur, elle est bardée de piquants, une vraie forteresse, mais j’ai l’intuition qu’à l’intérieur, elle est aussi simplement raffinée que les hérissons, qui sont des petites bêtes faussement indolentes, farouchement solitaires et terriblement élégantes. »

 

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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 19:02

Qui-touche-a-mon-corps-je-le-tue.jpg

 

 

Editeur : Editions Gallimard  (2008)

Collection : BLANCHE

Broché: 135 pages

ISBN: 978-2070120574

 

 

4ème de couverture :

 

«Marie G., faiseuse d'anges, dans sa cellule, condamnée à mort, l'une des dernières femmes guillotinées. Lucie L., femme avortée, dans l'obscurité de sa chambre. Henri D., exécuteur des hautes œuvres, dans l'attente du jour qui se lève. De l'aube à l'aube, trois corps en lutte pour la lumière, à la frontière de la vie et de la mort.» Valentine Goby.

 

 


 

 

 

Mon avis :

 

Durant la lecture de ce roman, j’ai eu mal au corps ! La description des douleurs m’a touchée, m’a fait mal. Les descriptions sont tellement bien faites, qu’elles en deviennent dégoutante parfois…

Il y a 3 personnages : Marie G : la faiseuse d’ange attendant son exécution, Lucie L : qui s’est fait avorté et Henri D. : le bourreau. J’ai détesté tout le long du livre le personnage d’Henri D. Mais j’ai été très touchée par Lucie L. Chacun des personnages portent leurs croix. Très bien décrite, et très touchante par la façon de l’écrire.

Les trois personnages laissent leurs pensées vaguer : leur enfance, les éléments marquants de leur vie, c’est ce qui fait ce qu’ils sont devenus aujourd'hui. Les sentiments nous transpercent, ils m’ont touchés. Il y a toute une palette de sentiment dans ce livre comme la frustration, l’impuissance, l’injustice… Ce roman est vibrant d’émotions !

Du côté de l’écriture, ces phrases longues, avec beaucoup de ponctuation montre plus les sentiments des personnages. On lit d’un trait ces longues phrases qui nous essoufflent et nous divulguent ainsi mieux leurs sentiments. Ces phrases nous prennent aux tripes. La narration est à la 3ème personne, mais certains passages sont écrits en italique et nous entrons directement dans les pensées des personnages, qui passent à la première personne du singulier.

Pour finir, on ne peut pas rester insensible à ce genre de lecture !

Citation : « Toutes les chairs craquent. Tous les tissus. Tissus trop larges ou trop étroits, tissus de peau, tissus de soi. »

 

 

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 14:00

providence.jpg

 

 

Editeur : Stock (2008)

220 pages.

ISBN: 978-2234061088

 

 

4ème de couverture :

 

Modeste secrétaire, élevant seule son fils, Marylou est très en retard pour une importante réunion de travail. Coincée dans les embouteillages et le métro, elle finit par piquer un sprint, son lourd dossier sous le bras. Elle tente le tout pour le tout. Parfois la vie tient à une poignée de minutes. Albert Foehn est lui plutôt en avance, il a rendez-vous chez un notaire pour régler sa succession. À soixante-dix-huit ans il ne lui reste que quelques mois à vivre. En une fraction de seconde la vérité sur son existence éclate. Producteur de cinéma influent, père d'un grand fils dont il ne se sent pas proche, Tom veut demander sa main à la capricieuse Libby. Il en est très amoureux. Un stupide accident de vélo va changer la donne. La brillante Prudence, " partner " dans un cabinet de conseil réputé, a dû mal à se faire une place au sommet. La couleur de sa peau entrave son ascension. Mais parfois la vie vous remet les cartes en main. Un chien, un macaron à la violette, un suicide raté, l'explosion d'un immeuble, vont modifier le destin de ces protagonistes et les réunir dans un hôpital. Telle la chute de dominos, la providence, bousculant leur vie, s'amuse à redistribuer le jeu. Croisant le destin de personnages en mal d'amour, à la manière d'un brillant Magnolia, Providence est un roman choral qui pointe les solitudes de notre époque, les lâchetés et les compromissions de la société.

 

 

 


 

 

Mon avis :

 

C’est l’histoire de 4 personnages qui n’ont rien en commun, qui ne se sont jamais rencontrés, et qui pourtant vont se rencontrer grâce à la providence. Ce que j’ai aimé, c’est que le personnage le plus important du livre, n’est dévoilé qu’à la fin : le dernier chapitre est ce narrateur. Nous passons tour à tour sur chaque personnage. Nous apprenons beaucoup sur les personnages car nous avons le droit à des « Flash back » sur leur passé ! Nous pouvons alors nous identifier à l’un d’eux. Cela nous permet de bien comprendre et apprivoiser chaque personnage, vu qu’il y  a plusieurs personnages principaux.

Ce qui m’a le plus touchée dans le livre est sa fin. Du coup, tout le livre est bien, mais sans plus, il faut aller jusqu’au bout pour en tirer toute sa valeur. Je me demandais tout le long du livre, ou ces enchaînements d’évènements, et ou ces personnages, si différents, aller nous mener. En lisant le livre je croyais que j’allais être déçue, mais finalement en le referment, je me suis posée beaucoup de questions, et je trouve qu’il finit sur une très belle touche positive ! Quand nous croyons que tout est perdu, il y a toujours une lueur d’espoir… Il faut y croire !

J’ai aimé, mais pas complètement touchée.

 

 

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 18:50

le-mec-de-la-tombe-d-a-cote.jpg

 

Edition : BABEL – Editeur : Actes Sud (2009)
253 pages.
ISBN 978-2-7427-7190-5

 

 

4ème de couverture :

 

Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que le tape-à-l'œil de la stèle qu'il fleurit assidûment. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis... C'est le début d'une passion dévorante. C'est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d'amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures.

 

 


 

 

Mon avis :

 

Roman léger, d’une histoire d’amour suédoise. J’ai aimé ce livre très différent de mes lectures habituelles ! La narration est scindée en deux, nous pouvons voir les points de vue des deux personnages tout au long du livre, par alternance. Cette narration particulière donne tout son charme à ce livre pour moi. L’histoire d’amour (une collision entre deux cultures) est raconté avec tellement de réalisme, d’humour que j’ai été plongé dans ce livre et que je l’ai dévoré.

Ce style est particulier, et avant d’acheter ce livre, j’ai lu beaucoup de critiques négatives à son sujet. Je pense que soit on aime, soit on déteste, et pour ma part j’ai adoré !

 

 

Ma playlist pour ce livre :

MILOW – You don’t know (acoustique !)
OWL CITY – Fireflies
PLAIN WHITE T’s – Here there Delilah

 

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